Le pétrole est un secteur qui ne cesse de faire de plus en plus ses preuves. Mais, le baril américain de WTI et le Brent connaît actuellement une baisse qui semble être inquiétante. Quelle est la situation ?
Une baise à l’état critique
Le baril américain de WTI partant pour livraison d’avril a chuté de valeur de 7,12 % ou 4,60 dollars. Soit une chute de 65 dollars environ à 60 dollars. Aussi, le baril de Brent de la mer du nord, partant pour livraison en mai, a baissé considérablement de 6,94 % ou 4,72 dollars, à 63,28 dollars, pendant qu’il était à environ 68 dollars. En effet, selon les dires de Louise Dickson, de Rystad, cette baisse vient du doute créé par le vaccin AstraZeneca et s’est renforcée après la montée des stocks américains.
Le vaccin AstraZeneca pour anéantir le COVID-19 a été stoppé dans plusieurs pays, vu qu’il semble avoir des effets secondaires sur les patients traités, comme des troubles de coagulation et une formation de caillots. Cependant, l’Allemagne, la France et l’Italie après des examens effectués avaient juger sur et efficace le vaccin, qui allait continuer à être administré. Toutefois, selon les informations reçues de l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), montre que les stocks de brut avaient connu une hausse de 2,4 millions de barils (MB) au 12 mars. Cette montée est considérable.
De même, un autre coup dur a été porté aux prix des barils par le rapport mensuel publié par l’AIE sur le pétrole. Selon celui-ci, après le problème sanitaire, la demande mondiale en pétrole devrait mettre 2 ans avant de retrouver sa stabilité d’avant la crise. Cependant, la séance de Wall Street, à finir par régler les cours de référence du brut, laissant toutefois en hausse de plus de 2O % les tarifs par rapport au niveau du début de l’année.
En définitive, la hausse ou la baisse des prix de barils est largement influencée par les manifestations sociales, mais stratégiquement contournées par l’expertise des professionnels qui analyse et solutionne le marché.